Le 13 janvier s’est tenue la seconde séance de négociation sur l’avenir du personnel Ericsson ModemCo qui est détaché auprès d’Ericsson et présent sur notre site.
Ericsson souhaite garder du personnel jusqu’à fin 2015 sur la base d’une forte décroissance puis une disparition de l’activité. Tout à fait regrettable sur ce que cela signifie pour la microélectronique européenne. La négociation actuelle porte
- sur les conditions pour les personnes qui vont continuer leur détachement à partir de février ou le renouveler
- Sur les personnes qui reviennent dans le périmètre de ST
Au total 55 personnes.
Les conditions financières pour les personnes dans le premier cas consistent en deux sortes de primes, grosso modo proportionnelles au temps passé. A voir aussi avec quelle souplesse ces personnes pourront avoir du temps pour préparer leur futur retour à ST, ou bien le départ volontaire de l’entreprise.
C’est bien la question du retour à ST qui est la plus délicate et qui concerne en premier lieu les personnes qui sont dès aujourd’hui dans le second cas. Il y a 8 personnes qui vont trouver une solution, dont par exemple 2 départs en retraite. 6 personnes ont postulé dans LA division qui va bien sur le site. Il y a 22 personnes sans postes début février.
La Direction n’a rencontré que la moitié des personnes sur les 55. Il faut accélérer ce processus.
Par ailleurs, la Direction semble vouloir se reposer surtout sur les mesures « GPEC », et qui ne règlent pas le fait que la majorité des personnes veulent retrouver des postes à ST. L’implication de la Direction au plus haut niveau qu’on avait vue à la fin de STE pour recaser le personnel ( avec difficultés certes), semble complètement absente. On rencontre la DRH, qui elle-même précise qu’elle compte beaucoup sur le consultant externe.
Pareil, la Direction évoque la possibilité de missions. Mais ce processus ne marche pas : il y a une seule mission existante. Dès lors la Direction voudrait pouvoir officialiser le fait d’avoir des salariés « en inactivité ». Payé à rien faire, le rêve ? Mais quoi au bout ?
Question formation, la Direction demande aux gens de faire des propositions individuelles. Elle précise que le budget ne sera pas limité (comme le permafrost en usage ailleurs).
Nous avons insisté pour que la Direction prenne ses responsabilités et soit force de propositions en termes de formation, postes ou missions.
A ce jour la Direction n’a pas mis les moyens. La question de savoir si on négocie un accord est très secondaire : ce n’est pas un bout de papier qui fournira du travail ou des formations.