Rassemblement devant le G à 13H30

Rassemblement devant la Préfecture à 14H30 puis manifestation en ville

Pourquoi manifester en ville ? Les vrais décideurs sont les gouvernements français et italiens. Ils préfèrent la sérénité de leurs bureaux plutôt que l’agitation. Et pour être tranquilles, ils n’ont jusqu’à ce mercredi pas reçu les représentants syndicaux de ST.

Pourtant nous avons demandé à être reçus. Pourtant on va leur remettre la pétition intersyndicale. Pourtant syndicats français et italiens vont remettre une lettre aux gouvernements et à l’Europe.

Comment faire entendre la voix des salariés ?

Intervenir dans les media : La presse a été contactée lors de la manifestation en ville du 28 mai. Elle s’est contentée d’une interview téléphonique lors du rassemblement du mardi 15. Il y a plus de chances qu’elle vienne pour une manifestation que pour un rassemblement dans un site.

Intervenir auprès des décideurs : Préfet, députés, responsables de collectivités sont attentifs à ce qui se passe dans la rue. Ce qui est visible les aide à argumenter pour la défense de leur territoire.

Intervenir auprès de la population : Nous avons distribué un tract pendant la dernière manifestation, et nous allons recommencer à la prochaine. Nous allons sortir une affiche publique. Informer ainsi toute l’opinion, les syndicats, les associations de l’agglomération.

Comment va se mesurer l’importance des risques sur l’emploi et l’économie liés à notre avenir ? Réponse : au nombre de fois que les salariés auront manifesté, et au nombre de participants.

Pourquoi maintenant ? En intersyndicale, à Grenoble, nous discutons de manifester en ville, la décision n’est cependant pas prise. Notre syndicat pense qu’il y a urgence. Tous les contacts en France et en Italie disent que c’est avant la fin juin que cela se décide. Nous pensons que les représentants des salariés doivent être reçus maintenant et donc que les salariés doivent manifester maintenant.

La situation est grave : Les gouvernements cherchent une option majeure pour ST. Selon M. Bertino hier, au CE européen, la discussion pour l’équipe dirigeante ne porte plus sur une solution interne. Beaucoup d’hypothèses sont permises. Tous les jours, la vie économique nous montre des « options » catastrophiques pour l’emploi, d’autres graves, d’autres plutôt bénéfiques.

A nous de peser dans la balance, d’expliquer l’importance du sujet. Extraits du tract destiné au grand public que nous avions diffusé :

Nous interpellons le gouvernement : Que va devenir notre secteur ? Quelle est la suite du programme de recherche et industrie intitulé Nano2017 ? L’État va-t-il laisser la Direction de ST réduire les investissements et les emplois chaque année, avec une dégradation des conditions salariales et d’emploi, SANS RIEN FAIRE ? Va-t-il continuer à cautionner la distribution de plantureux dividendes alors que l’entreprise est subventionnée pour se développer ? Va-t-il laisser détruire une partie de l’entreprise et des emplois ?

La micro-électronique est au cœur du monde d’aujourd’hui. Son histoire va-t-elle ressembler à d’autres renoncements industriels, aux délocalisations qui tuent les territoires ?

C’est l’ensemble de la population grenobloise que nous prenons à témoin.