MODEMCO… question de confiance…

La CGT a rencontré le personnel concerné et a envoyé le courriel suivant à la Direction :

« Mesdames, Monsieur,

A la relecture du projet d’accord, et après rencontre avec des salariés d’EMC, je souligne plusieurs points :

  • Quelle est la durée des dispositions prévues par le projet d’accord ?

Est-ce de 12 mois à partir du renouvellement du détachement individuel ? Même si la durée de l’accord ne serait que de 12 mois à partir de sa signature ? Même si le détachement individuel est terminé ?

Exemple : le cas d’une personne qui renouvèlerait son détachement en juillet 2015 jusqu’au 31 décembre 2015. A-t-elle le droit de bénéficier d’un bilan professionnel, ou d’une priorité pour obtenir un poste jusqu’au 31 juillet 2016 ?

  • Le texte prévoit « une dispense d’activité » pour l’ensemble du personnel (55 salariés).

La réalité exposée à ce jour :

– 7 personnes ont postulé à MMS.
1 personne a postulé dans une autre entreprise et sera passée en commission de validation GPEC le 6 février .
Le 26 personnes qui ont une activité dans le cadre du détachement et qui vont de façon dégressive jusqu’à fin d’année arrêter cette activité : 26 jusqu’à fin Q1 et décroissance sur fin Q2 (24), fin Q3 (18), et fin Q4 (13)
Les 21 personnes qui n’ont pas d’activité.

Dans quel effectif se situe la personne avec un projet de mobilité dans ST à l’étranger ?

La Direction souhaite la permutation possible entre une personne en inactivité et une personne en activité au cas où celle-ci trouve une solution d’emploi interne ou externe.

Il est incorrect de parler de dispense d’activité pour l’ensemble des 55.

  • De façon à ce que la démarche bénéficie de la confiance du personnel, il serait indispensable que :

Les 7 + 1 personnes doivent avoir une certitude de réponse avant de signer tout avenant de détachement nouveau.

La garantie de sa formation doit être apportée à la personne en alternance.

Les personnes craignent que le fait d’être détachées bloque la création de postes pérennes à ST. On peut imaginer qu’Ericsson refuse le paiement d’une personne qui a trouvé un poste définitif. Ainsi ST n’aurait aucun intérêt à créer ce poste avant la fin de la convention avec Ericsson.

La même question se pose pour les missions à ST. Il serait intéressant de connaitre la convention sur ce point. Y a-t-il un lien entre le travail individuel réel pour Ericsson et le paiement par Ericsson ?

S’agissant des missions, le personnel pense qu’il est des missions [ pas dans le texte du projet d’accord] qui pourraient se prolonger par l’ouverture d’un poste, et d’autres missions exclusivement temporaires. Quelles sont les intentions de la Direction ?

Par ailleurs, le personnel en mission ne se trouverait plus en détachement ; il reviendrait en détachement après la fin de la mission.

Quelles possibilités de poursuivre une recherche de poste définitif pendant la mission ? Que se passe-t-il si la durée de la mission va au-delà de la « période de transition » ou de la période d’application de l’accord ?

Exemple : Quid d’une mission de 6 mois qui commencerait à fin Q3 ? Quel sera le statut du salarié à l’issue de sa mission ?

Il serait très important que dès le début février apparaissent des propositions de missions dans le logiciel « People first », et encore mieux des postes supplémentaires.

La mise en œuvre rapide et correcte des débuts de réintégration dans ST dans des postes et des missions est la condition à la mise en confiance des salariés dans le dispositif proposé.

Meilleures salutations »

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