CE du 22 Janvier 2015 : Réorganisations, IPM, ModemCo

Résultats économiques :

AMS, DPG, UPD, IMG…

Ces données sont sensibles. Aussi, pour ne pas donner un prétexte à la Direction pour nous attaquer en justice, nous ne les diffusons pas sur ce site. Si vous voulez avoir ces informations, merci de contacter directement nos élus CGT au Comité d’Établissement ou de demander le tract qui a été distribué sur le site de Grenoble.

Réorganisations en cours (CPD, IMG, NPD)

Il y a eu plusieurs modifications importantes au sein de DPG, (« ex DCG »), annoncée ces dernières semaines :

  • Création à EPS d’un poste de CTO (Chief Technololgy Officer, occupé par Philippe MAGARSHACK): il s’agit de travailler sur les actions technologiques et les développements, pour accélérer le FDSOI.
  • Regroupement sous DPG de NPD (réseaux), CPD (plateformes, asics digitaux) et Imaging. Imaging a un lien direct avec Jean-Marc Chery.

Présentation de CPD

Hw/Sw

La direction dit qu’il y a eu beaucoup d’erreurs de faites :

  • Sur le positionnement des produits, on a délaissé le bas et moyen de gamme, ce qui est une erreur car c’est là que sont les volumes. En moyenne, nos circuits sont plus gros que la concurrence, à fonctionnalité équivalente. Il faut faire plus de produits, plus petits, pour mieux répondre à la demande.
  • Sur la question du logiciel et du matériel. Le logiciel arrive souvent beaucoup plus tard que les circuits.
  • Sur la question du program manager. Jusqu’à présent il n’avait pas vraiment les moyens pour faire aboutir son projet. Il doit avoir un rôle nettement plus important, avec des compétences et des responsabilités accrues.

Concernant les méthodes de travail Hw/Sw, il faudrait aussi s’appuyer sur toute l’expérience acquise des salariés, qui ont beaucoup de choses à apporter.

Sécurité

Les gens sont motivés et compétents, mais il y a beaucoup de problèmes à gérer après l’arrêt du site de Bristol et le « transfert » de l’activité.

Jusqu’à présent la direction niait l’évidence des conséquences de la fermeture de Bristol. Les organisations syndicales et les salariés avaient pourtant alertés sur les conséquences de cette fermeture.

Management

L’annonce tardive des retards et des problèmes est un phénomène récurrent. Une analyse est en cours pour en comprendre les causes.

Les salariés posent régulièrement cette question des problèmes qui ne remontent pas. Les représentants du personnel l’ont aussi abordée à plusieurs reprises, en CE ou en CCE. Les expertises ont de leur côté insisté sur l’importance à accorder aux questions de management.

De notre point de vue, la non-remontée des problèmes traduit un manque de confiance devant les réactions de certains niveaux de la hiérarchie, alors qu’il n’y a pas forcément en retour l’aide nécessaire pour surmonter les difficultés. C’est tout un style de management qu’il faut revoir.

Nouvel outil ePA nommé IPM

Le nouveau système d’entretiens a été présenté dans les différentes instances entre décembre et janvier.

Ses principales nouveautés sont :

  • Mise en place de 2 entretiens au moins (février et avril) pour dissocier les objectifs (en février) du bilan annuel (note en avril) et mise en place de 2 outils informatiques pour suivre les entretiens.
  • Remplacement des 5 notes par seulement 3 notes (« outstanding» (max 5%), « Solid performer » et « Opportunity to improve »).
  • Le plan de retour à la performance n’est plus systématique pour les personnes notées « Opportunity to Improve», mais il est déclenché à la demande du manager.

Tous les élus du CE ont voté contre ce plan. Le CHSCT a aussi rendu un avis négatif.

Ce nouveau système a été présenté en catastrophe à la fin de l’année pour application dès 2015. Il a été réalisé sans aucune concertation avec les instances du personnel et il ne tient pas compte de tout le travail fait par le CHSCT de Grenoble sur l’ancien système E-PA. La liste des constations faites par les élus est longue.

Ce nouveau système ne peut répondre qu’à des besoins de la direction et en aucun cas à l’amélioration des conditions de travail.

Détachements à Ericsson

Actuellement la situation est la suivante :

  • 26 détachements vont être reconduits pour des durées diverses, allant de 1 trimestre à 1 an
  • 8 personnes quittent ST
  • 7 personnes attendent une réponse de MMS pour un poste
  • 14 personnes n’ont pas de solutions.

Des négociations sont en cours entre les entreprises. La Direction négocie un accord avec les syndicats. Pour l’instant les propositions de la direction s’appuient sur des accords déjà existants ou sur des plans (formation…) mais sans aucun chiffrage de budget. La direction a aussi demandé à Ericsson de reconduire l’ensemble des détachements pour se faire payer tous les salariés par Ericsson.

Ces négociations ont démarré trop tard alors que des contrats de détachements sont arrivés à échéance début février.

Et depuis, l’annonce d’Ericsson en octobre 2014, la RH n’a pas encore eu le temps de rencontrer tous les salariés concernés pour faire le point sur leur situation. Aucune personne n’a été mutée à MMS, aucun autre poste n’a été proposé, même aucune mission temporaire.

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