ELECTIONS PROFESIONNELLES CE et DP du 5 au 20 Décembre 2013

Un choix entre deux orientations syndicales

  • Soit une orientation qui ne conteste pas sur le fond les choix de la direction et sa «liberté d’entreprendre».
  • Soit une orientation CGT qui s’appuie sur l’action des salariés pour défendre leurs intérêts quitte à s’opposer à la direction et aux intérêts des gros actionnaires, en recherchant l’unité d’action syndicale.

Toute l’histoire des relations sociales montre que, pour se défendre ou obtenir du progrès social, il faut agir, montrer sa détermination et sa force. Autrement, on a de belles paroles et de grandes déconvenues.

Signe ? Signe pas ?

Les règles de représentativité syndicale s’appuient sur le résultat des élections du Comité
d’Établissement. Un accord syndicats/direction n’est valable que s’il est signé par un ou plusieurs syndicats représentant au moins 30% des suffrages (il faut 50% pour s’y opposer).
La CGT ne fait pas d’obstruction par principe. Dans tous les cas, nous négocions et faisons pression pour obtenir les meilleures garanties possibles. Souvent, faute de mobilisation suffisante, les négociations menées dans l’entreprise sont creuses. Ainsi les accords GPEC apportent peu de choses.
La CGT a par contre signé des accords quand certains résultats concrets même imparfaits ont pu être obtenus, comme pour la Prévoyance, l’Egalité Femmes-Hommes, le Handicap.
Pour la politique salariale, l’intéressement, les carrières, nous trouvons l’ensemble très faible, à revoir de fond en comble. Le seul succès notable a été l’obtention des 70€ en 2012 pour les OATAM suite à la mobilisation de Rousset et Crolles.

Une fin 2013 difficile, un avenir où salariés et syndicats devront s’activer

L’intégration des ex STE, les réorganisations sont en cours ; le plan de réduction des dépenses et investissements P600 aussi. Les résultats économiques baissent dans le secteur digital où le site de Grenoble est très engagé. Nano 2017 confirme l’implication des pouvoirs publics, mais sans remettre en cause la stratégie de la direction qui a abouti aux désengagements successifs de ST (hier les mémoires, aujourd’hui la téléphonie mobile, demain?). La crise systémique de l’économie mondiale s’amplifie et touche aussi ST. Dans le passé, nous avons réussi à défendre le site, nous devrons nous activer pour obtenir un redéveloppement industriel.
Nous avons appelé, avec le maximum d’unité intersyndicale, à résister en allant dans la rue pour les grandes actions nationales sur les retraites, l’emploi, la protection sociale, les salaires, la défense des services publics et de l’industrie. Nous avons appelé à de nombreuses assemblées sur notre site, appelé à pétitionner, fait des démarches vis-à-vis des pouvoirs publics et nous continuerons.
Le poids que va avoir chaque organisation syndicale va être déterminant. La direction tiendra évidemment compte du résultat des élections professionnelles.

1 – Elections ST Grenoble – Un choix important pour les salaries

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