COMMUNIQUÉ CHSCT ST GRENOBLE sur le BILAN 2012 présenté par la DIRECTION

«Le CHSCT a été informé en Novembre 2013 du bilan 2012 de la Direction sur les actions concernant l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail sur le site et note positivement les points suivants :

• Ce bilan reflète bien l’effort déployé par la Direction pour communiquer envers les salariés, une page entière y étant consacrée.
• Le nombre d’Accident du Travail répertorié est en baisse
• Les moyens conséquents donnés au CHSCT pour évaluer les conséquences de la réorganisation de FEM et de la mise en place d’un nouveau système d’évaluation de Performances (expertise, réunions de préparations).
• Des groupes de travail incluant des membres du CHSCT ont été mis en place pour adresser les problématiques liées aux réorganisations  de FEM et de l’APE.
• Les risques physiques sont en général traités correctement

 A contrario, il considère que :

• Onze mois pour faire ce bilan est un délai beaucoup trop long qui n’aide pas à ajuster les actions nécessaires pour l’année suivante.
• La non prise en compte des secteurs utilisés à des tâches répétitives pour l’instant.
• La lenteur de la mise en place du plan d’action suite à l’étude ergonomique en 2010 pour les PEA pas encore achevée
• Les réunions de communications de la Direction ne peuvent s’apparenter à notre avis à des Groupes d’Expression tel que défini par la loi et l’accord d’entreprise.
• Concernant les Accidents du Travail, les élus considèrent que le nombre déclaré est en dessous de la réalité vécue par les élus sur le terrain lorsque l’on a affaire à des accidents liés aux RPSO et aux TMS.
• Les groupes de travail ont eu des fonctionnements chaotiques notamment pour FEM où les principaux risques identifiés par le CHSCT n’ont pas été adressés.
• Le référentiel OHSAS18001 ne nous parait toujours pas pertinent pour réduire les risques d’accidents du travail.
• Les délais mis par l’organisme extérieur, relayé par la DRH,  pour fournir au Secrétaire du CHSCT les PV est beaucoup trop long et a  pénalisé le fonctionnement du CHSCT.
• Le nombre de formations gestes et postures est insuffisant au regard du prévisionnel et des besoins des salariés de notre société.
• Enfin, comme les années précédentes, le déploiement du plan d’action relatif à la prévention des Risques Psycho-Sociaux contesté entre autre par le CHSCT, n’a pas réduit le nombre de salariés en souffrance (ex : AMS), le nombre de 22 « acteurs principaux » formés aux RPSO étant faible.

 Au final des points positifs et des points négatifs mais une tendance lourde à la dégradation des Conditions de Travail et de la Santé des salariés du site.

En conséquence, le CHSCT donne un avis défavorable. »

Résolution votée à l’unanimité des élus présents soit 9 voix pour.