EMPLOI, LICENCIEMENT: ASSEMBLEE MERCREDI 26 AOUT A 12H45

Pour les salariés postés du Test nous appelons à une heure de débrayage par équipe pour discuter de la situation, voir affiche.

  • Où en est la bataille pour l’avenir de nos emplois

  • Procédure disciplinaire contre deux collègues

Comme nous vous l’avions expliqué hier, deux collègues du Test ont eu un entretien disciplinaire en vue d’une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement. Les entretiens se sont déroulés de façon simultanée, avec pour la direction M.Mimenza et M.Mariani pour Sandy Bel et M.Pagnier et M.Landais pour Karen Léger.

La direction a formulé les accusations suivantes que nous citons ci-dessous :

  • « Insubordination, refus de l’autorité et refus de respecter les consignes et les taches allouées ( En réunion hebdomadaire, contradiction systématique du team manager, cris et violence verbale ; Refus systématique, non respect des consignes et taches attribuées ; Non respect des temps de pause.)
  • Provocation, insolence, mensonge et tentative systématique et volontaire de déstabilisation du manager et de division de l’équipe. ( Tous les prétextes sont utilisés pour discréditer, déstabiliser, provoquer le team manager aux yeux de ses subordonnés et de sa hiérarchie ; Refus de communiquer avec le team manager ; Volonté manifeste de créer des clans, de monter les salariés les uns comme les autres, participation active à la dégradation du climat de travail ; Colporter des mensonges sur des choses graves, comme la consommation de cachets et un état d’ivresse sur le site ; Une perception d’une volonté de détruire et de méchanceté.) »

Face à des accusations générales aussi graves, nous avons demandé des faits précis, des dates etc. Nous avons essuyé un refus systématique. Comment se défendre dans de telles conditions ?

Néanmoins, les collègues ont réfuté les accusations, en donnant eux des exemples concrets. Nous donnerons des exemples à l’Assemblée.

La direction s’appuie uniquement sur des témoignages à charge de collègues de travail. Témoignages qu’elle refuse de présenter y compris anonyment, donc non vérifiables à ce jour. La direction n’a pas été cohérente sur la façon dont ont été obtenus ces témoignages.

De ce qui nous a été remonté dans les équipes, la direction avait encouragé l’expression des salariés, en précisant qu’il s’agissait de l’amélioration du fonctionnement de l’équipe. De plus il ne faut pas oublier que l’équipe de WE traverse depuis fin 2014 une crise organisationnelle et de management. Nous avions d’ailleurs alerté la direction sur ce point (par exemple : tract en été 2014, titré « Une situation inquiétante »).

Dans ce contexte tendu, il n’est pas surprenant, même si c’est regrettable, d’avoir ce type de témoignages, que la direction peut utiliser à sa guise.

C’est précisément ce qui arrive, la direction préférant choisir des bouc-émissaires plutôt que de traiter les questions de fond. En prime, la direction ne prend en compte que les témoignages à charge, alors qu’une pétition remise à la direction montre que ces témoignages ne sont pas majoritaires. Cerise sur le gâteau, aucune des deux accusées n’a été, avant la procédure actuelle, questionnée sur ces faits, alors que la direction dit avoir vérifié les éléments.

La direction du Test a laissé pourrir la situation dans cette équipe, malgré nos alertes, et utilise maintenant cette situation pour s’en prendre à nos collègues. Des collègues qui ont une grande ancienneté, dont l’une remplace régulièrement son chef d’équipe.

Tenter de résoudre les problèmes en s’en prenant à des bouc-émissaires, et notamment en les licenciant, commence à devenir une pratique courante dans notre site. Le cas d’Angeline Goffi est dans toutes les mémoires.

Des bouc-émissaires… mais pas n’importe lesquels cette fois-ci. Si l’on replace ces entretiens dans le contexte actuel, il est important pour la direction « d’occuper » et d’affaiblir la CGT qui est aujourd’hui extrêmement active dans la bataille pour l’avenir du site. « Coïncidence », les élections professionnelles approchent !

Sandy BEL (déléguée syndicale, élue au CE, au CCE, responsable de la commission enfance) est une responsable du syndicat, très active dans les équipes et pour la défense des revendications des OATAM. Cela fait plusieurs années qu’elle gêne la direction et que nous avons du intervenir auprès de l’inspection du travail. Et sa collègue Karen LEGER est une ancienne déléguée CGT, combattive, que la direction utilise aussi pour atteindre Sandy BEL.

Il y a un réel risque de licenciement. La sanction peut intervenir entre 2 jours et 30 jours après l’entretien.

La défense du site ET des élus et salariés les plus actifs dans ce domaine sont intimement liés.

Seule une pression exercée par les salariés du site sur la direction peut la faire réfléchir.

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