Défendons-les !!!

La direction a convoqué ce lundi une responsable CGT et une ancienne élue du syndicat pour un entretien en vue de sanctions pouvant aller jusqu’au licenciement.

Qui sont les deux salariées ?

Elles travaillent en équipes de week-end au Test. L’une a été élue CGT DP pendant plusieurs années. L’autre est actuellement, secrétaire-adjointe du CE et responsable de la commission enfance et de l’arbre de Noël et très active au sein de la CGT. Elle est membre du Comité Central d’Entreprise.

Que risquent les deux salariées ?

  • La direction révélera les éléments qui leur sont reprochés lors d’un entretien fixé lundi 24/08 en vue d’une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement.
  • Un courrier leur sera ensuite adressé pour leur faire part des sanctions qui seront décidées. En cas de licenciement d’un élu en fonction, la direction doit obtenir l’accord de l’inspecteur du travail. Sans cet accord, le licenciement ne peut être fait. Mais pour l’ancienne élue, la direction est libre de sa décision.

Des problèmes en salle de test                           

Depuis de nombreux mois, des problèmes de gestion et d’organisation des équipes de week-end sont remontés à la direction de la salle de test.
Le management ne s’est pas montré capable de faire face à la situation tendue et préfère chercher des boucs émissaires. Ceci devient une attitude courante sur le site.
C’est dans ce contexte que nos collègues ont reçu leur convocation. Mais il faut aussi regarder au-delà du Test pour comprendre l’attitude de la direction.

Un contexte chargé

Que nous réservent les prochaines semaines à ST ?

  • Règlement intérieur : Après des mois d’hibernation, le revoilà. Vu son contenu nettement plus répressif, nous nous sommes toujours dit que son retour serait le prélude à une période difficile à STM.
  • Les options du PDG sont toujours sur la table (Voir lien).
  • Les élections professionnelles en novembre. La CGT est très active sur le dossier de la défense de l’emploi et le fait que nous soyons majoritaires en CE donne de la légitimité à ce combat.

Le fond de l’affaire : Mettre la pression et « occuper » la CGT

Dans ce contexte la direction met la pression sur la CGT qui la gêne pour appliquer ses plans de restructuration ou sa mauvaise politique sociale. Attaquer des élus ou d’anciens élus nous oblige à mettre notre énergie dans cette bataille plutôt qu’au seul service direct des salariés. C’est particulièrement vrai aujourd’hui où nous sommes en pleine bataille de défense de notre avenir.
La direction des sites de Grenoble fait du zèle au service du plan du PDG.

Défendons nos collègues !

Nous rendrons compte des entretiens de ce jour. Une pétition a commencé à être signée au Test et nous discuterons d’autres actions. Mais vu les enjeux, tout le site est concerné.

Des nouvelles méthodes sur le site de Grenoble :

Depuis quelques mois, les entretiens aboutissant à des licenciements se déroulent sur le site de Grenoble, ce qui n’était pas le cas avant. Des personnes (dont plusieurs dossiers suivis par la CGT) sont licenciées pour faute ou insuffisance professionnelle : Une fois dehors, même si la justice donne tort à l’entreprise, c’est le chômage. Seule une mobilisation forte des salariés pourrait faire stopper ces méthodes.

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