La CGT avait préparé la négociation en réalisant un sondage auprès des salariés, qui confirme entre autres des revendications pour étendre et améliorer l’accord (Résultat sondage télétravail fin mars 2016).
La Direction s’y est prise fort tard pour dérouler la négociation; elle ne voulait pas changer l’accord juste le prolonger. Pourtant c’était une expérimentation prévue comme devant être renégociée. Elle a argumenté, ce qui est partiellement vrai, de la priorité donnée à la restructuration.
La Direction s’est aperçue très récemment qu’il fallait aussi consulter le CHSCT (qui a donné un avis favorable le 28/04/2016).
Du coup, elle a envoyé un message à toutes les personnes en télétravail pour demander de cesser tout télétravail, l’accord initial finissant le 23 avril. Le temps que la procédure se termine, il s’est passé deux à trois semaines sans télétravail ; le nouvel accord étant à signature le 29 avril, puis la Direction a fait signer à nouveau tous les avenants existants. Ce retard est strictement imputable à la Direction.
La CGT a fait ressortir certaines des revendications issues du sondage que nous avions réalisé :
- Augmenter la possibilité du nombre de jours par semaine aujourd’hui limité à un max
- Rendre possible la prise en compte de plages horaires avant ou après le travail sur le site
- Prendre en compte certains frais nécessaires au télétravail
A la demande de la CGT, la Direction s’est positionnée : elle considère l’expérimentation menée comme globalement satisfaisante. 180 personnes ont recours au télétravail.
Tous les syndicats du site étant favorables à la prolongation de l’accord, le nouvel accord signé par la CGT, est entré en vigueur à compté du 1er mai 2017.