DES SANCTIONS MENACENT ENCORE NOS COLLÈGUES

CONTINUONS À LES DÉFENDRE !

Accusées d’insubordination et de provocation, Sandy et Karen avaient reçu le 9 septembre des lettres de sanction quasi identiques proposant des mutations disciplinaires qu’elles ont refusées le 21. Les raisons du refus : des accusations infondées, des horaires impossibles à vivre, des baisses de salaire importantes.

Lundi 12 octobre, elles ont été à nouveau convoquées pour des entretiens préalables à de nouvelles sanctions (inconnues à ce jour). Le déroulé de l’entretien fut encore plus caricatural que les précédents : les accusations sont très graves, mais aucun fait n’est apporté en termes de circonstances ou de dates. Nos collègues sont amenées à nier tout en bloc faute de détails et ne peuvent pas se défendre.

  • Les droits des salariés bafoués

La loi Française dit que l’on doit prouver la culpabilité d’une personne, mais ST a décidé que les « présumées coupables » devaient prouver leur innocence sans connaitre factuellement de quoi elles sont accusées ! On s’étonne aussi que ce soit les managers directs ou +1 et +2 dont notre syndicat a souligné depuis de nombreux mois la mauvaise gestion du personnel dans leurs équipes qui conduisent à charge ces entretiens. Juge et partie ? On comprend l’intérêt qu’ils ont à trouver des boucs émissaires.

C’est une violence extrême d’être innocente et d’être accusée sans preuves.

  • Le contexte :

Depuis deux ans au moins, les équipes de FMT sont mal gérées ; au point que la CGT avait écrit un tract ; un incident grave était arrivé concernant un de nos autres délégués. Notre syndicat avait lancé une enquête conjointe avec la Direction. A cette occasion et sans qu’on le sache, celle-ci a recueilli des témoignages en défaveur de Sandy et Karen.

Depuis, des pétitions majoritaires des opérateurs de leur entourage en leur faveur ont été signées, l’Inspection du Travail est venue faire sa propre enquête qui a été communiquée à la Direction et aux membres du CHSCT. Il en ressort que la procédure de la Direction est bien liée avec l’enquête conjointe, et met en cause l’exercice des droits des délégués du personnel et du droit syndical.

Cette autorité indépendante confirme une évidence pour nous. Sandy notamment est en butte depuis des années à des attaques systématiques sur l’exercice de ses droits comme élue CGT. Et plusieurs de nos délégués ont été inquiétés dans ce secteur.

Le climat relationnel difficile dans ce secteur est connu ; la Direction commence seulement à prendre quelques mesures salutaires (Par exemple, le responsable n+2 se met enfin à faire le tour de ses équipes plus souvent) tout en aggravant le climat par cette recherche de boucs émissaires.

La Direction dit avoir eu des témoignages sur des impressions, des ressentis concernant des situations très anciennes, et donc prescrites (par exemple la Direction accuse nos camarades de « méchanceté »).

Elle accuse nos camarades d’avoir volontairement créé des clivages entre les gens, avec une volonté manifeste de nuire. Cette attaque est complètement absurde car le B-A BA de notre syndicalisme réside dans le rassemblement et non dans la division des personnes. Elle prétend que des gens ont peur de nos camarades.

Mais qui divise le personnel ? Qui crée la peur d’être licenciée ?

Monte-t-elle toute cette affaire pour nous discréditer en vue des proches élections professionnelles? Prépare-t-elle un climat de peur pour faciliter un plan social ?

  • La suite :

Nos collègues sont de nouveau en attente de sanctions. Toute contestation juridique éventuelle ne commencera qu’après. La vie personnelle et familiale de nos camarades est bouleversée.

Notre syndicat appelle tous les salariés à les soutenir.

INDIGNONS-NOUS ! SOLIDARITÉ : HALTE À LA RÉPRESSION SYNDICALE.

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