Information-consultation sur le projet de réorganisation du segment EPS :
Alors que cette réorganisation fait courir des risques aux salariés d’EPS, la majorité CGC/UNSA a voté une déclaration ou ils disent… s’abstenir…
Les élus CGT ne pouvaient soutenir une nouvelle fois une telle initiative consistant à ne rien faire ou décider. En conséquence nous avons fait la déclaration suivante :
« Les difficultés de la partie numérique de ST motivent le plan d’économie décidée par la Direction.
Les salariés de ST Grenoble sont conscients qu’un plan d’économie n’est pas le bon outil pour remettre cette partie numérique en état de fonctionnement. La direction devrait plutôt mettre en œuvre un plan de renforcement des équipes. Les salariés sont inquiets vis-à-vis de l’avenir de ST Grenoble et de leur emploi, le plan proposé par la direction ne les rassure pas, il ne fait que renforcer ce sentiment d’inquiétude. Les risques induits par ce plan d’économie sont donc nombreux pour les salariés : stress, perte de confiance, démotivation, dépression.
Une des réponses constructives aux difficultés de la partie numérique de ST réside notamment dans la mobilité interne et les moyens associés.
Le rapport d’expertise présenté ce jour conforte ce sentiment d’inquiétude. Imaging en questionnement, avenir de l’activité ASIC consumer, temps nécessaire pour reconstruire l’activité décodeurs, ST ne choisit pas ses batailles, défaut de management stratégique, de coordination entre groupes produit, un effort marketing à fournir, se questionner sur la place centrale des technologues.
L’annonce de la nouvelle organisation de la division CPD faite hier par Philippe Notton à Grenoble confirme l’ensemble de ces inquiétudes même si cette nouvelle organisation et les commentaires associés n’y répondent que partiellement. Notamment en ce qui concerne la dissolution de la division DES et la réintégration des activités relatives à cette division de R&D centrale vers différentes divisions applicatives (CPD, NPD, MCD notamment) posant le problème de la gestion des méthodes de travail (outils CAO, kits…) et de l’uniformisation de ces méthodes dans un contexte de décentralisation.
Il est également à noter que l’impact des 250 suppressions de postes hors hexagone sur les conditions de travail, entre autres, sur le site de Grenoble n’est pas mentionné dans le rapport d’expertise, vraisemblablement par manque d’informations fournies par la direction de ST.
En conséquence, la CGT est défavorable à ce plan de réorganisation du segment EPS. »