Facteur de risque : Conflits de valeurs

On entend par conflits de valeurs, l’ensemble des conflits intrapsychiques portant sur « ce qui compte » aux yeux des salariés dans leur travail, c’est-à-dire ce à quoi ils attribuent de l’importance sur le plan professionnel : par exemple, la possibilité de faire un travail de qualité ou un travail dont l’utilité est avérée ou reconnue. Travailler dans des conditions qu’on désapprouve, devoir faire des tâches qui contreviennent à sa conscience ou à ses principes professionnels… peuvent entrer en contradiction avec le sens que les salariés donnent à leur travail. Ces conflits de valeurs risquent d’affecter l’image qu’ils ont de leur travail, de leur métier, d’eux-mêmes et les conduire à se désengager.

23. Qualité empêchée

Jamais Non Parfois Plutôt Non Souvent Plutôt Oui Toujours Oui
Les salariés considèrent-ils qu’ils font un travail de qualité ? Pouvoir tirer de la fierté du travail qu’on réalise, du soin qu’on peut y apporter… contribue à une image valorisante de son activité professionnelle et de sa contribution personnelle. A contrario, être contraint de faire un travail bâclé ou de qualité médiocre, faute de moyens ou de délais suffisants, a des effets sur la santé mentale des salariés et sur le climat de travail. Il en est de même lorsque l’on est amené à faire un travail qui est en désaccord avec ses valeurs professionnelles.

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Témoignages :

« Les Planning sont irréaliste, ce qui ne permet pas de faire un travail de qualité, comme par exemple la récupération de la compétence « securitée » de Bristol.

« Il est difficile d’avoir les formations et d’acquérir les compétences nécessaires pour faire du bon travail. »

« On demande à un Ingénieur Produit d’envoyer des échantillons alors qu’ils n’ont pas été complètement validés et vérifiés. »

24. Travail inutile

Jamais Non Parfois Plutôt Non Souvent Plutôt Oui Toujours Oui
Les salariés estiment-ils en général que leur travail est reconnu comme utile ? L’utilité du travail fait référence à la contribution significative du salarié à la mission qui lui est confiée par l’entreprise. Généralement, les salariés jugent leur travail utile lorsqu’il sert concrètement les résultats de l’entreprise ou bénéficie à d’autres acteurs (clients, usagers, patients…). La reconnaissance de cette contribution est un élément important du jugement d’utilité porté par les salariés sur leur propre travail.

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 Témoignages :

« Tant de projets jamais finalisés : ST100, SMP, SMT, xSTream, SThorm, STv4200, Korou, 86xx. »

« Une salariée travaille pendant un an pour concevoir une spécification destinée à un client interne. Le fichier n’est pas utilisé par le client. »

Vous pouvez, vous aussi, témoigner ou laisser un commentaire (anonymat assuré) sur ce facteur de risque en utilisant le formulaire ci-dessous (rappeler le facteur de risque) et sinon, consulter les autres risques auxquels vous pouvez être exposés ( retour à la page principale Le STRESS à ST Grenoble).

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