ST : salaires très peu valorisés malgré les efforts
Les NAO se sont terminées le 4 mars sur une décision unilatérale d’un budget consacré aux augmentations de 2,6% (+ mesures RH : OATAM 0,6% et I&C 0,2%).
Lors des négociations, l’inflation était à 3,6% en février sur un an. En mars, elle a grimpé à 4,5% !
Consécutif à l’inflation, le SMIC a été automatiquement augmenté de 0,9% au 1er janvier et le sera à nouveau le 1er mai de 2,4% à 2,6%.
De plus, des négociations sur la revalorisation des minimas conventionnels ont été entamées dans la Métallurgie, avec pour résultat pour le moment, une augmentation de 3,1% pour les I&C.
Tout ces éléments indiquent que la politique salariale de ST est véritablement au rabais ! Malgré l’investissement continu des salarié-e-s, la reconnaissance n’est pas au rendez-vous avec un risque de déclassement.
Pas étonnant que des salarié-e-s « traversent la rue », notamment chez Soitec (entreprise de microélectronique en Isère, à 500m de ST Crolles), où les résultats des NAO sont « plus attractifs » ….
1er Mai
Le 1er mai est une journée qui unit internationalement les travailleurs et travailleuses. Le progrès des droits sociaux et des garanties collectives est conditionné à ce que tous les peuples puissent vivre en paix et disposent des libertés individuelles et collectives indispensables à leur développement. Nous réaffirmons ici notre solidarité au peuple Ukrainien.
Depuis plus de deux années, la pandémie liée à la Covid bouleverse la vie, le travail, les libertés individuelles et collectives des populations sur tous les continents. Cette crise sanitaire s’est doublée d’une crise économique et sociale très grave. Le « bout du tunnel » tant espéré n’est malheureusement toujours pas en vue : l’emploi, les salaires et les conditions d’études sont affectés et pourraient l’être durablement. De trop nombreux plans sociaux, de restructurations injustifiées, de délocalisations
d’activités avec leur cortège de suppressions d’emploi sont en cours.
La précarité et la pauvreté gagnent du terrain en particulier chez les jeunes et les salariés fragilisés par des contrats à durée déterminée. De plus en plus, émerge le sentiment d’une génération sacrifiée. Nos organisations demandent en urgence un plan de soutien supplémentaire en direction de la jeunesse.
Nos conquis attaqués, c’est projet contre-projet !
(lire l’article ci-dessous pour plus de détails)