Le télétravail est devenu la norme de travail pour bon nombre d’entre nous, COVID-19 oblige.
Au delà de l’aspect sanitaire conjoncturel, si le télétravail répond aux attentes de bon nombre d’ingénieurs et cadres, ce n’est pas sans soulever un certains nombre de problèmes organisationnels (fonctionnement des équipes), relationnel (collectif de travail), sanitaires (tensions musculaires et risques psychosociaux), matériel (écran, table, chaise, PC…) et de coûts (abonnements internet, électricité…).
Concernant le matériel et le surcoût qu’il engendre pour les salariés en télétravail, l’UGICT-CGT, avec d’autres organisations syndicales, revendique une prise en charge de ces frais par ST (Construction des revendications télétravail). D’ailleurs certaines entreprises de la microélectronique comme notre voisine Soitec, ont accordé en sus des augmentations annuelles, une enveloppe individuelle pour les télétravailleurs dans le déploiement de sa politique salariale. A Soitec, cette enveloppe s’élève à 150 euros.
Lors de la dernière messe Teams du Directeur du site de Grenoble le 8 décembre 2020, bon nombre d’entre nous sont sûrement tombés de leurs chaises lorsqu’il a annoncé triomphalement que chacun allait pouvoir avoir une chaise de bureau… en se la payant. Ceci grâce à une super remise de 38% et cerise sur le gâteau, à une subvention… du CiE via le PassCE !
Nous ne comprenons pas en quoi un tel financement entre dans les attributions du CSE, à savoir les activités sociales et culturelles.
De plus, ne peut-il être considéré comme discriminatoire puisque seul une minorité de salariés auront accès à cette “aide” ?
Nous avions l’habitude que les élus CFE-CGC soutiennent souvent et inconditionnellement les positions, accords ou initiatives de la Direction, mais de là à ce qu’ils mettent au service de ST l’argent du CiE…