Bientôt de nouvelles actions plus unitaires devraient
être proposées contre les ordonnances et la politique
anti-sociale de M. Macron…
Macron a donc signé ses ordonnances. Certaines sont applicables immédiatement, d’autres attendent des décrets d’application. Pour qu’elles aient vraiment force de loi, elles doivent être ratifiées par le Parlement, ce qui suppose un vote de ce dernier. Ceci devrait intervenir en novembre.
Jusqu’à présent il y a eu deux journées d’action de la CGT et de SOLIDAIRES, avec la FSU et des organisations de jeunes. Ces journées ont été suivies insuffisamment.
La journée d’action des retraités la semaine dernière – qui sont les grandes victimes de la hausse de la CSG, avec les fonctionnaires – a été bien suivie. Et le 10 octobre les fonctionnaires seront en grève, avec tous les syndicats. Quant aux routiers, suite à leurs actions et à la perspective de blocages massifs à partir du 10/10, le gouvernement et le patronat ont cédé du lest mercredi soir, garantissant le maintien des primes et du 13ème mois qui peuvent, suite aux ordonnances, être remises en cause entreprise par entreprise.
Les choses bougent au niveau syndical. La CGT sort de sa solitude. La CGC, dont pas mal de militants étaient dans la rue lors de la dernière journée d’action s’est prononcée pour une mobilisation unitaire. Quant à FO, son assemblée a désavoué le secrétaire et souhaite aussi une action commune. A la CFDT, il y a des remous.
Il devrait donc logiquement y avoir une nouvelle journée d’action, avec plus de syndicats, de toutes les professions, en octobre. Qu’il y ait plus de syndicats est positif, mais il faut qu’il y ait surtout beaucoup de monde, car ce sont les salariés, privés et publics, les retraités, les jeunes, qui sont concernés et qui peuvent stopper les ardeurs de M. Macron. Sachant que les ordonnances ne sont qu’un élément du puzzle visant à favoriser la partie la plus riche de la population.