Élections CE/DP 2015 : La CGT, une force d’action et de propositions

Accords : Signe ou Signe pas ?

(Élections Professionnelles ST Grenoble 2015)

Un accord syndicats/direction n’est valable que s’il est signé par un ou plusieurs syndicats représentant au moins 30% des suffrages (il faut 50% pour s’y opposer).

La CGT ne fait pas d’obstruction par principe. Dans tous les cas, nous négocions et faisons pression pour obtenir les meilleures garanties possibles. Ci-dessous quelques exemples :

  • Horaires en salle de test : signé (après consultation des salariés). L’avenant à l’accord existant donne un cadre collectif, préférable à l’arbitraire des « négociations » individuelles.
  • Handicap : signé. Il est créateur de nouveaux droits pour les personnes en situation de handicap, même s’il ne va pas aussi loin que ce que nous voulions notamment en termes de garantie de maintien dans l’emploi.
  • Santé/prévoyance : signé. C’est une bonne couverture solidaire.
  • Télétravail : signé. C’est une avancée attendue par beaucoup de salariés. Sur le site de Grenoble, cet accord est appliqué avec beaucoup de réticences…
  • ModemCo : signé (après consultation des salariés).
  • Égalité F/H : non signé. L’accord proposé était inférieur au précédent qui n’avait déjà rien donné en pratique, faute de volonté réelle de la direction. La CGT est allée en justice pour (enfin) obtenir les données relatives au déroulement de carrière. Nous venons de gagner aux Prud’hommes.
  • Intéressement : non signé. La prime est en fait ridicule compte tenu des critères imposés.

Reprendre la main sur le social

Revaloriser les salaires, réduire les inégalités Femmes/Hommes, reconnaître les qualifications et les rémunérer

  • En France, les salaires ont augmenté en 2014 de 1.6%, en réalité 0.8% compte-tenu de l’inflation (source INSEE). Pendant ce temps, les dividendes flambent ! Les entreprises du CAC40 ont reversé en 2014 56 Milliards €, +30% par rapport à 2013 !!! À ST, les augmentations zéros succèdent aux augmentations très faibles …
    • À ST, la CGT demande la fin du tout-au-mérite, avec aussi des augmentations générales fortes pour compenser les manques à gagner de ces dernières années et permettre de vraies évolutions de carrières.
  • En France, les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes stagnent à 24 %.
    • À ST, la CGT se bat pour qu’il y ait une véritable politique de rattrapage des différences importantes de rémunération qui existent entre les femmes et les hommes.
  • À ST, l’individualisation de la rémunération, des critères arbitraires (Comparatio), l’absence de réelles filières techniques font que les qualifications sont mal reconnues.
    • À ST, la CGT propose la mise en place d’une grille d’évolution de carrière, avec des règles d’évolution entre coefficients et JG, des minima réels et une vraie filière technique, largement ouverte aux salariés.
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