LICENCIEMENTS : POURQUOI SIGNER CETTE PETITION ?

POUR EMPÊCHER DES LICENCIEMENTS INDIVIDUELS ARBITRAIRES

Depuis plus d’un an, quelques personnes de toutes catégories socioprofessionnelles, de tous âges ont été licenciées sur le site de Grenoble.

Au cours des entretiens préalables à ces licenciements auxquels nos délégués ont assisté, on constate à chaque fois une absence de motifs réels et sérieux. C’est un phénomène nouveau et extrêmement violent pour les personnes qui souvent en tombent malades. Sans compter par la suite la difficulté de retrouver du travail. Les conséquences pour les équipes sont désastreuses aussi.

La recherche de boucs émissaires considérés comme responsables de relations de travail détériorées, souvent dans des situations managériales pathogènes, montre un autoritarisme croissant et non une volonté managériale positive.

La justice prud’homale ne peut intervenir qu’après de longs mois et ne réintègre plus les personnes licenciées même lorsque l’employeur est condamné. Ces affaires « juridiques » ne coutent que quelques mois de salaires à la Direction.

La réaction rapide et forte du personnel est nécessaire, notamment par une pétition. Quitte à renouveler ces réactions à chaque fois qu’une nouvelle affaire éclate. 

Il y a deux gradations supplémentaires dans cet arbitraire : Aucun fait précis, aucune date, ce qui empêche toute contre-argumentation précise. Ensuite la Direction se retranche derrière des témoignages qu’elle dit détenir, et qui ont été obtenus dans un contexte de crise relationnelle dans l’équipe, et de tension entre salariés.

POUR DEFENDRE LES SYNDICATS

La demande de licenciement de Karen ancienne déléguée CGT du personnel, et la demande de licenciement de Sandy Bel, secrétaire adjointe du CE, responsable de la commission enfance, élue au CCE, déléguée syndicale CGT, qui par ailleurs a subi depuis plusieurs années de nombreuses attaques discriminatoires sont à l’évidence une attaque contre le syndicalisme.

Les difficultés de l’équipe de Week-End sont anciennes. La CGT a soulevé ce problème depuis plus d’un an, notamment par un tract, par une enquête, par des questions DP, par des courriers etc. La direction du Test n’a rien fait pour traiter la question. Pour épauler le management. Aujourd’hui, elle utilise quelques témoignages obtenus dans ce contexte de crise pour s’en prendre aux deux collègues, bouc-émissaires.

Après plusieurs mois d’inaction, la seule solution de la Direction est de trouver deux prétendues coupables qui comme par hasard sont syndiquées, et à la CGT.

Signer cette pétition, c’est reconnaitre le droit de se syndiquer, d’avoir des représentantes du personnel qui défendent les opinions du personnel, leurs droits et leur avenir.

POUR DÉFENDRE LA MICROÉLECTRONIQUE ET LES EMPLOIS

En cette fin d’été 2015, au moment où l’avenir de la compagnie se joue, et probablement aussi quelques centaines d’emploi à court terme sur ce site, attaquer notre syndicat, c’est l’obliger à passer beaucoup d’énergie pour ces salariés attaquées : en entretiens, tracts, réunions internes, rencontres avec les avocats et l’inspection du travail, pétition, assemblées etc. alors que notre priorité est de contrer une stratégie économique de déclin, rencontrer les pouvoirs publics, faire des propositions économiques, mobiliser le personnel autour de l’avenir de ST et de ses emplois.

Attaquer un des syndicats des plus actifs dans ce domaine, n’est-ce pas appuyer la stratégie de M. Bozotti, celle du déclin ?

Signer cette pétition, c’est aussi signer pour défendre activement notre avenir et notre site.

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